LiSKa LLoRCa s'expose en compagnie

LiSKa LLoRCa s’expose en compagnie de Marie-Caroline Brisoux et Christophe Dumont

Le château Saint-Jean accueille, depuis hier, la douzième édition des Variations équines. Une exposition qui réunit trois artistes jusqu’au 8 mai.

Le Perche est une antique terre d’élevage de chevaux. Le percheron a contribué à sa renommée et en est encore l’un des ambassadeurs. Depuis, d’autres chevaux l’ont rejoint et y sont élevés. C’est de cette riche histoire que sont nées les Variations équines.

À chacune des éditions, les artistes livrent leurs visions du cheval. Depuis hier soir et jusqu’au 8 mai, la 12 e édition réunit trois artistes : la photographe Marie-Caroline Brisoux, la peintre et plasticienne Liska Llorca et le sculpteur Christophe Dumont. Ils abordent la thématique des mouvements et de la liberté qu’exprime le cheval.

1 Marie-Caroline Brisoux (photographe). La photographe a fait le déplacement du Gard pour venir exposer ses portraits de chevaux, réalisés en studio. Trente-trois photographies présentées qui sont autant de regards saisis, de mouvements attrapés, ou d’âmes saisies. Les chevaux apparaissent dans des cadres dépourvus de présence humaine, où seuls les effets de lumières sont autorisés à partager l’espace. Une recherche perpétuelle du bon geste pour capturer l’éphémère, l’émotion en nouant un lien de confiance avec le cheval.

2 Liska Llorca (peintre, plasticienne). Avec un geste vif, l’artiste parvient à donner naissance à des chevaux alliant puissance, élégance et sensualité. Elle s’exprime sur de grandes toiles, fresques, dont l’une mesure 4 m. Des ‘uvres qui sont parfois créées devant le public, lors de performances et échanges. L’artiste offre un panorama incroyable dans l’une des salles du premier étage, où le regard est captivé par des animaux qui apparaissent dans des volutes de fumées.

3 Christophe Dumont (sculpteur). Il est, avec ses sculptures monumentales installées à l’entrée du château, la porte d’entrée sur ces Variations équines, comme le premier mouvement de cet opéra visuel. Ce sculpteur sur fer a choisi de vivre à la campagne. Pour la terre, mais aussi pour y retrouver l’outil agricole, cet espace d’échange entre le design créé par la nature et celui revisité par le génie humain. Dans son haras virtuel, le sculpteur utilise différents éléments en fer pour faire naître des chevaux qui semblent ne subir aucune contrainte, parce qu’ils ne sont pas dirigés pas la main de l’homme. Si bien qu’on se demande si ce n’est pas l’homme qui est devenu une conquête du cheval.

Gwenaël Baptista

via Une photographe, une peintre et un sculpteur livrent leurs regards sur le cheval libre et en mouvement – Nogent-le-Rotrou (28400) – L’Echo Républicain

Catégories : ReVue De PReSSe

LiSKa LLoRCa

Artiste plasticienne Bohémienne dans l'âme. Histoires, danses et musiques se mêlent aux couleurs posées. Attachée au Land'art, j'y apprécie l'action et l'effort qui s'y lient, et puis tous les discours qui apparaissent. Adepte de la performance par les peintures en direct, j'y aime les échanges picturaux, les actions participatives où le plus viscéral et le plus intime s'ouvrent aux regards.

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