L’artiste vendômoise, belle figure du « land art » et des chevaux bondissants, se retrouve confinée en Andalousie. Mais elle n’est pas la seule, de Singapour au Maroc !

Comme Carmen, Liska Llorca pourrait bien sous les remparts de Séville danser la séguedille et boire du manzanilla ! En effet, débuté le 9 mars, son voyage s’y prolonge bien au-delà de ce qu’elle avait prévu ! « J’étais partie accompagner un grand projet de Marion et Didier, deux amis exceptionnels faisant honneur à l’art équestre. »

Ah les chevaux… notamment les chevaux espagnols ! Un domaine qui lui sied si bien lorsqu’elle les peint en public, magnifiques, fougueux, poétiques, cabrés, bariolés, aériens, en compagnie de musiciens, de danseurs, de cavaliers… Ses grandes fresques sont admirées de Vendôme aux Douves d’Onzain, du Cadre noir de Saumur aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Des dizaines et des dizaines d’équidés y avaient fière allure sur la fresque de 120 m de long qu’elle avait imaginée pour orner l’arène de la feria de l’été.

« En spectacle ou au travail, les chevaux dégagent une énergie vraiment atomique. Ils ont une force extraordinaire et peuvent en même temps capter une demande de changement d’allure par un simple mouvement d’épaule du cavalier ! »

Son œuvre la plus « haute » n’est rien moins, l’année dernière, que la transfiguration du château d’eau de Coulanges, peint dans le cadre du festival H2O. « C’est l’histoire de la Terre en accéléré : eaux, règne animal, renaissance par l’eau et l’espoir » expliquait-t-elle en descendant de sa nacelle !

Pour LiSKA LLoRCa, des conditions de confinement en Espagne entre famille, amis et chevaux !
Pour LiSKA LLoRCa, des conditions de confinement en Espagne entre famille, amis et chevaux ! © Photo NR
Un cabaret équestre

Mais, tout près de Séville, elle vient « habiller » de ses fresques un très original « cabaret équestre », projet qui se précise et s’enrichit chaque jour, pour ouvrir, espère-t-on, à la fin de l’année, ou au début 2021. « Lorsque je suis partie pour l’Espagne, j’étais un peu suspicieuse car la situation induite par le coronavirus commençait à paraître inquiétante. Mais d’un autre côté, il faut bien que je travaille. Je me suis laissée surprendre par l’obligation de confinement. »

Toutefois, la situation de Liska ne paraît pas des plus tragiques. « Nous sommes dans la magnifique hacienda de 40 ha de Marion Caval’arte et Didier Faure, avec des écuries et un manège superbes. » Sans trop d’inquiétude finalement : « Je remercie bien le papa de mes enfants de veiller sur eux, c’est très important. » C’est certain. Et à la limite, ce sérieux contretemps paraît presque une chance. « C’est sûr que désormais, j’ai tout le temps de m’imprégner du lieu ! »

Mais, tout près de Séville, elle vient « habiller » de ses fresques un très original « cabaret équestre », projet qui se précise et s’enrichit chaque jour, pour ouvrir, espère-t-on, à la fin de l’année, ou au début 2021. « Lorsque je suis partie pour l’Espagne, j’étais un peu suspicieuse car la situation induite par le coronavirus commençait à paraître inquiétante. Mais d’un autre côté, il faut bien que je travaille. Je me suis laissée surprendre par l’obligation de confinement. »

Toutefois, la situation de Liska ne paraît pas des plus tragiques. « Nous sommes dans la magnifique hacienda de 40 ha de Marion Caval’arte et Didier Faure, avec des écuries et un manège superbes. » Sans trop d’inquiétude finalement : « Je remercie bien le papa de mes enfants de veiller sur eux, c’est très important. » C’est certain. Et à la limite, ce sérieux contretemps paraît presque une chance. « C’est sûr que désormais, j’ai tout le temps de m’imprégner du lieu ! »

Via https://www.lanouvellerepublique.fr/vendome/l-artiste-vendomoise-liska-llorca-confinee-a-seville-en-andalousie


LiSKa LLoRCa

Artiste plasticienne Bohémienne dans l'âme. Histoires, danses et musiques se mêlent aux couleurs posées. Attachée au Land'art, j'y apprécie l'action et l'effort qui s'y lient, et puis tous les discours qui apparaissent. Adepte de la performance par les peintures en direct, j'y aime les échanges picturaux, les actions participatives où le plus viscéral et le plus intime s'ouvrent aux regards.

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